Après avoir tourné aux côtés d’Ilan Duran Coen en 2004, celui qui est originaire de Haute-Savoie se lance dans le One-Man Show avec un succès certain. Ses spectacles Le Jardin Des Dindes et Drôles de Dindes cumulent plus d’un an de représentations dans la capitale et, après avoir mis la scène de côté, il prépare la suite. On a hâte….
D’où vient ce goût pour la comédie ?
Au lycée. A l’époque, il n’y avait pas d’association théâtrale. J’ai écrit une pièce qui était plutôt subsersive étant donné que j’étais dans une école catholique.. C’était une sorte de cluedo entrecoupé de numéros musicaux sur des musiques de madonna. C’était très kitsch mais rigolo. Mais mon but était de monter à Paris pour développer le côté café-théâtre qu’il y avait chez moi. J’ai toujours aimé le one-man show. J’ai toujours eu besoin de faire rire les gens.
Peux-tu nous parler de ton prochain spectacle ?
Ca devrait s’appeler « Pourquoi tant de hyènes » ? » Je vais reprendre une partie de mes persos qui ont le plus marché et il y aura des personnages plus corrosifs. Ce sera moins basé sur le sexe, mais plus sur les haines urbaines (le racisme, l’homophobie) Il y aura des personnages nouveaux, vraiment liés à l’actualité d’aujourd’hui, qui correspondent à l’état d’esprit qu’on a dans la société, plus extrêmes. Ils ont une obligation d’être cartoonesques car je vais leur faire dire des horreurs, pour que ça contrebalance leurs propos..
Si tu devais parler de l’Artiste Pitre, comment tu le définirais ?
Dynamité ! Il est toujours en explosion. Il est toujours réjoui de tout et n’importe quoi. Même si ça me choque parfois, j’adore (rire). Son univers me rend fou. Après notre première rencontre, on est vite devenu potes et il m’a proposé assez vite de participer aux animations de ces vernissages. Je me rappelle du Freak Show, le temps s’est arrêté, c’était surréaliste. J’adore entrer dans son univers. Maintenant, on se retrouve au Mange Disque principalement.
C’est quoi vos points-communs ?
Avec Stéphane, on est au même niveau que moi d’un point de vue sexué (rires). Notre point commun c’est de se laisser guider par nos envies artistiques et de se dire « qu’advienne, on fonce et on verra bien ». On aime s’amuser et être entouré de gens qui ont envie de lâcher prise. J’aimerais bien collaborer avec lui, au niveau théâtral. On a ce même amour des artistes et de la folie….
Propos recueillis par Grégory Ardois-Remaud
«JP fait partie de ces quelques personnes de mon entourage qui, par sa simple présence, vous garantis que la soirée sera bonne ! Notre amitié a grossi en même temps que nous et au fil des verres partagés en terrasses du mange disque. Son talent est indiscutable et sa propension à amuser la galerie est inégalée. Je le sollicite régulièrement, lui et ses personnages, pour partager avec eux mes « vernissages improbables »… et si son leitmotiv c’est de m’appeler affectueusement l’Artiste « Polystyrène », c’est avec poids et solidité que je lui marque toute mon estime ! »
-L’Artiste Pitre-