Queen Mimosa 3 : Son univers déjanté

Vous ne connaissez pas ce drôle de personnage hors norme ? Qweek au détour de sa page Facebook est tombé sous le charme des clips et de son univers fantastique et fantasmagorique. Décryptage d’un talent qui ne peut pas vous laisser indifférent.

Bonjour, peux-tu présenter ton drôle de personnage a nos lecteurs et nous parler de ton univers ?
Hello, je m’appelle Queen Mimosa 3 et je fais de la musique synthé pop depuis bientôt 7 ans.

Ce que j’aime dans la pop, c’est ce qu’on appelle les tubes, des refrains accrocheurs qui restent en tête dès la première écoute, et la France ne produit plus vraiment de tubes depuis les années 80s/90s. J’essaye donc de continuer dans la lignée des hits de l’époque, aussi bien dans les gimmicks que dans la tournure des textes. J’adore quand un texte à l’air naif, limite con, mais que lorsque on prête attention aux paroles, on y trouve un sens et un message.

D’où te viennent toutes ces idées presque loufoques ?
Je crois que ma tête est remplie d’images et de codes de la culture pop, que ce soit dans la pub ou dans les vidéos clips ! Ça me permet de trouver des idées où desmises en scènes délirantes ! J’ai aussi eu l’occasion de passer du temps à Tokyo car j’y ai donné un concert fin 2013. C’était une expérience géniale qui m’a permis de développer mon imaginaire ! Ça a d’ailleurs donné le clip Petit Chat qui a pas mal tourné sur le net !

Mika est-il une source d’inspiration ? En as-tu d’autres sinon ?
C’est assez marrant que tu me demandes ça parce que… pas du tout ! En fait je n’avais même jamais fait le rapprochement ! J’aurai plus dit Yelle, qui doit également adorer les tubes de Lio ou de Daho !

A la base quand j’ai commencé à produire des titres, j’étais plutôt influencé par Peaches, le Tigre, Robots in Disguise, puis j’ai fini par m’orienter plus dans la pop que dans l’electro. Visuellement c’est sûr que des artistes comme Bowie, Björk ou Nina Hagen m’inspire beaucoup, tout comme la chanteuse japonaise Kyary Pamyu Pamyu.

Parle-nous plus particulièrement de ton clip Poney Fier, il nous semble que ce titre résume bien ton personnage.

Poney Fier est mon dernier titre qui est sorti cet été ! C’est une chanson qui prône l’expression de soi à tous les niveaux, que ce soit dans le mode de vie, de pensée, ou encore d’apparence. Le Poney Fier représente ici la personne qui reste soit même, sans rentrer dans un moule sécuritaire, et qui fait de sa différence une fierté. Le clip est un défilement de mises en scènes improbables, à la fois esthétiques et ludiques !

J’aimais bien le concept de représenter l’idée du titre dans un style What The Fuck à la japonaise. Je trouve ça assez triste que même dans une capitale comme Paris, les gens n’osent pas s’exprimer ne serait ce que dans leur apparence. Que ce soit dans la rue ou dans le métro, la couleur qui domine reste le noir, gris, ou autres couleurs déprimantes… C’est peut être ça le chic à la française, mais je trouve ça vraiment ennuyeux !