Signé David Sauvage, Mors ultima ratio esquisse les dessous d’un meurtre sanguinaire et inconscient dans un quartier de New York. Un thriller noir tel que nous pouvons en voir dans les salles de cinéma.
A mort et à sang ! A peine l’intrigue de Mors Ultima Ratio ne se met en place que l’ambiance noire s’installe. Dans un quartier new-yorkais, un homme d’affaires s’interroge sur la suite de sa vie, fait de nombreux aléas. L’idée d’un départ loin de son pays le travaille … vers la France. Mais, c’est sa gestion de son business et la désignation d’un nouveau représentant pour le succéder qui l’inquiètent davantage, à en croire ses états d’âme, ses pensées et ses non-dits.
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L’invitation nocturne de son comptable ouvre la voie à une situation mortifère à venir … celle d’un meurtre fou et frénétique. Et ce sans que le potentiel commanditaire, l’homme d’affaires lui-même, ne puisse s’en rappeler, alors qu’il porte les tâches de sang de la victime. “Aurait-il pu se montrer capable de commettre un meurtre ? Et si tel est le cas, doit-il fuir ou prendre ses responsabilités ?”, interroge le résumé. Affaire à suivre !
Un roman noir, très noir
Dans son amour des thrillers à rebondissement du cinéma, l’auteur David Sauvage imprègne son œuvre d’une ambiance très hitchcockienne. On y retrouve ainsi des parfaits clins d’œil aux films Un crime presque parfait et Sueurs Froides du réalisateur américain. De la même manière, les tentatives de l’homme d’affaire pour maquiller le meurtre, s’innocenter et même échapper à la situation constituent un parfait hommage à feu Alfred Hitchcock. Et ce, comme le montre La mort aux trousses, que l’écrivain détricote avec brio pour l’incorporer à la fuite du meurtrier et non de la victime. Divinement macabre !
« Mors ultima ratio » est la réédition du livre de même que vous avez, sauf erreur de ma part, écrit pendant vos années étudiantes. Avait-il besoin d’être remis au goût du jour, d’être plus abouti ?
Il s’agit en effet d’un roman que j’ai écrit il y a pas mal d’années déjà, au cours de mes années Fac. Je l’ai laissé longtemps dormir dans un tiroir, avant d’en faire une première édition à « semi-compte d’auteur » mais cette édition ne me satisfait pas.
J’ai alors finalement décidé de l’envoyer à des éditeurs, et l’un d’eux a répondu favorablement. J’y ai vu l’occasion de lui offrir une sorte de deuxième naissance, avec un meilleur suivi, une meilleure visibilité.
Quels ont donc été les changements apportés ?
A part quelques modifications et reformulations deci-delà, rien n’a vraiment changé. La forme que j’avais imaginée à l’époque me semble toujours adaptée au rythme que je voulais rapide, immersif.
Je l’ai construit davantage comme un thriller de cinéma que comme un roman contemplatif. Quand le décor est posé, ce sont les personnages qui sont au centre de l’action. C’est un roman extrêmement dialogué.
Etes-vous satisfait du produit final ?
Dans l’ensemble, assez oui… A l’inverse de mon premier vrai roman, celui de l’époque lycée, qui est actuellement en phase de lifting complet, autant d’un point de vue stylistique que sur celui du déroulement de l’intrigue. La première partie du diptyque est d’ores et déjà terminée. Reste la seconde.
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