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Paris : Le Centre LGBT se mobilise pour la santé à sa manière

A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA, le centre LGBT va se mobiliser pour la santé à Paris, ce mois-ci. En conséquence, l’association propose une...
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A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA, le centre LGBT va se mobiliser pour la santé à Paris, ce mois-ci. En conséquence, l’association propose une exposition culturelle dédiée à ce sujet, Prévention et Sida, jusqu’au 20 décembre. 

Parce que ça compte aussi ! Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA, le centre LGBT va proposer une exposition culturelle dédiée à la santé, Prévention et Sida, à Paris. Cette initiative fait suite à un appel collaboratif auprès d’artistes locaux, pour lequel certains ont répondu favorablement. En conséquence, les talents LGBT parisiens vont mettre à l’honneur leurs œuvres “autour du préservatif masculin ou féminin, du ruban rouge ou de tout autre moyen de prévention”. L’exposition est disponible en ligne sur le site du Centre LGBT, jusqu’au 20 décembre, dont on vous fait découvrir les artistes. 

Anne Malvy

Crédit photo :: Anne Malvy

Anne Malvy est peintre pastelliste, portraitiste et sculptrice. Au rythme de ses œuvres d’art, l’artiste représente l’humain tel qu’elle le voit, beau, laid, oppressé, blessé, défiguré, nu. Une parfaite manière de montrer la violence et les discriminations qui planent dans le monde, particulièrement à l’encontre des minorités. « J’ai toujours pensé couleurs, matières, sensations et formes. Quand j’ai fait de la déco et du stylisme, c’est en pensant à la peinture. Je travaille essentiellement sur le motif d’après nature, sur le vif, quitte à terminer en atelier. L’interaction de ce que je vois du monde extérieur et de la sensation qu’il me procure est essentielle, c’est le moteur qui sous-tend mon travail. », confie-t-elle notamment à propos de son art. 

Jean-Marie Virat

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Crédit photo : Jean-Marie Virat

Fasciné par les travaux des artistes Paul Klee, Saul Leiter et Harry Gruyaert, Jean-Marie Virat se lance dans la photographie en autodidacte, au milieu des années 1980. A ses débuts, il réalise l’essentiel de ses clichés à l’argentique avant de passer progressivement au numérique durant les années 2000. “Mon travail est essentiellement en couleurs, urbain et graphique, même si je pratique aussi ce que l’on appelle de la street, des scènes de rue.”, confie-t-il à propos de son travail. Rapidement, il pose des thèmes précis et qui parcourent les périodes entre façades et surfaces planes. “Avec un graphisme et un cadrage méticuleux je tente de transmettre leur poésie, leur musique. Je compare ces travaux à des compositions pour lesquelles on aurait privilégié les rythmiques.”, ajoute l’artiste. En 2014, il lance sa première exposition à Paris. C’est un succès. Depuis, il enchaîne les événements artistiques, jusqu’à aujourd’hui au Centre LGBTQI+ Paris/IDF. 

Xecon Uddin

Crédit photo : Xecon Uddin

Xecon Uddin est un artiste plasticien et se passionne des arts visuels depuis sa plus tendre enfance. Il se lance dans cette voie, en 2007, lorsqu’il sort de l’école Les Beaux-Arts, à Dhaka (Bangladesh). Le plasticien publie rapidement un premier projet, Les Poésies Bleues. Pourtant, il sent que ses perspectives artistiques sont limitées, ce qui le pousse à s’installer dans la capitale française en 2010. Dès lors, il jouit pleinement d’une plus grande liberté et enchaîne les séries, parmi lesquelles notamment L’esprit de l’âme queer, The reincarnation of thought, Unifinished poetry et Installation & performance. Aujourd’hui, le Centre LGBT lui donne une opportunité supplémentaire de diffuser son art. Magnifique !

L’Artiste Pître

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Crédit photo : L’Artiste Pître

Plasticien, coloriste et illustrateur, L’Artiste Pître est, comme il aime le dire, “un peintre décomplexé qui sévit à Paris depuis quelques années”. En parfait trublion des arts et acrobate, il décline ses œuvres d’art (BD, déco d’intérieur, portrait, etc.) au gré de son imagination, son sarcasme, son insolence et son impertinence. C’est ce qui lui a notamment permis de s’impliquer dans des projets comme Coloscopitre, Poichonnerie-Charcutruie et Homoglobine. Aujourd’hui, il entend se surpasser une nouvelle fois avec l’opportunité que lui offre le Centre LGBT. 

Daniel Nassoy

Crédit photo : Daniel Nassoy

Dès le début de sa carrière, Daniel Nassoy s’est tout de suite épanché sur la représentation de l’homme. Au départ, l’artiste utilise des procédés simples : quelques lumières, une teinture noire, un mur blanc. Avec sa toute première série, a-Paris-tions I, il libère ses modèles de leur cocon d’intimité pour les incruster aux multiples matières du réel.  Puis, avec le second volet de sa série a-Paris-tions, il atteint le paroxysme dans l’illustration du nu masculin, en ajoutant des éléments esthétiques supplémentaires à son art. C’est une consécration !

Petit à petit, la dimension de son travail devient esthétique puis militante. L’artiste parisien enchaîne les séries engagées et engageantes : homophobie, rejet, condamnation des personnes LGBTQI+, etc. Une approche dans laquelle l’homme restera, bien sûr, toujours au cœur de ses préoccupations. Soit, une “essence fragile, face à un monde de plus en plus interconnecté mais de moins en moins en connexion.”. Aujourd’hui, Daniel Nassoy s’engage une nouvelle fois pour sa communauté, comme il a notamment pu le faire quelques mois plus tôt avec Cartes du corps.

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