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Planet Romeo, les gays ont été moins actifs

En pleine pandémie du COVID-19, le site de rencontres gay, Planet Romeo, a dévoilé les résultats de sa nouvelle étude, en fin de semaine dernière. Le constat est clairement...
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En pleine pandémie du COVID-19, le site de rencontres gay, Planet Romeo, a dévoilé les résultats de sa nouvelle étude, en fin de semaine dernière. Le constat est clairement établi : la communauté gay a cessé d’aller au delà de l’échange virtuelle pendant la crise sanitaire. 

Des chiffres bien confinés. Près de 76 000 abonnés de Planet Romeo ont répondu aux onze questions de l’enquête, entre le 24 avril et le 11 mai. Pays après pays, ils ont respectivement été près de 50% (Allemagne), plus de 11% (Italie) et 10% (France) à répondre au sondage pour les plus réactifs. En conséquence, 57% des personnes interrogées ont révélé être de bonne humeur pendant la pandémie. A cette question, les français, avec plus de 65%, sont les plus positifs, loin devant le Royaume-Uni (44%) et l’Inde (23%).

Sur l’insécurité sanitaire et financière, les répondants ont confié, pour 28% d’entre, ne pas être inquiets sur l’impact futur de la crise du COVID-19, contre 11%. Les disparités sont davantage significatives en fonction des tranches d’âge. Les plus jeunes sont en effet davantage craintifs que les personnes âgées (45% d’entre ne sont pas du tout inquiets sur la situation économique). Par pays, le pic devient plus important en important, avec 73% des personnes dans la crainte de l’impact de la crise sur leur niveau de vie. 

Un impact fort sur la vie sexuelle et amoureuse

70% des utilisateurs de Planet Romeo sont 70% n’ont pas eu de rendez-vous amoureux ou de rapport sexuel. En cause, le confinement a limité les échanges au plan virtuel pour 43% d’entre eux. En Europe, les chiffres sont davantage significatifs au vu des mesures plus strictes que dans le reste du monde: 86% pour l’Espagne et l’Italie, 62% en Suède et 61% au Royaume-Uni. 

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Sur les 32 000 personnes en couple,  seuls 17% d’entre eux ont déclaré bien vivre leur vie amoureuse et sexuelle pendant le confinement. Aux Etats-Unis et en Inde, les gays a néanmoins connu le plus de difficultés, suivi par le Royaume-Uni (27%). Contre toute-attente, seuls 14% des Italiens gays ont mal vécu le confinement sur le plan sexuel et amoureux. 

Après le confinement … 

Sur l’impact économique de la pandémie, 35% des utilisateurs de Romeo se sentent concernés sur le futur des structures LGBTQI+. Les 45-65 ans sont inquiets (46%) de la situation, alors que les 18-35 ans sont confiants pour l’avenir des établissements(45%). 

Au sortir du confinement, les personnes interrogées ont, pour 40% d’entre elles, approuvé les mesures mises en place. Toutefois, 35% jugent que les mesures auraient pu être plus strictes, en particulier en France (53%) et au Royaume-Uni (49%). En Suède, en situation de semi-confinement, 56% de la communauté a salué les actions du gouvernement face au COVID-19.

Retrouver la vie d’avant … et plus

Avec l’arrivée des vacances d’été, 73% des personnes sondées n’ont pas encore prévu de vacances à l’étranger. En tête, les gays Espagnols n’y ont pas encore réfléchi, suivi par Royaume-Uni (31%).

L’envie de reprendre une vie sexuelle épanouie anime 40% des personnes interrogées, chiffre plus important chez les 18-24 ans (55%). En Europe, l’Espagne arrive en tête (49%) des pays les plus pressés, l’Inde l’est à l’échelle mondiale (56%). A contrario, une personne sur cinq s’est dite en perte de désir et 50% les personnes âgées sont davantage touchées.

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