Cette année encore, l’artiste Romain Poli a présenté un de ses projets, Les trois fantastiques au Nikon Film Festival. Après avoir reçu un grand soutien du public en 2020 avec son film Ma famille à moi, il espère, cette fois-ci, attirer l’attention du jury. Entretien.
Qu’est-ce que vous a poussé à vous représenter à nouveau au Nikon Film Festival ?
Le Nikon Film Festival est pour beaucoup de cinéastes un véritable événement, un moment pour se retrouver et découvrir des nouveaux talents. En cette période où la culture souffre énormément, c’est un vrai bol d’air de créativité pour divertir les gens chez eux dans leur canapé.
En quoi Les Trois Fantastiques va-t-il faire la différence ?
Je ne sais pas si mon film fera la différence, mais j’espère en tout cas qu’il plaira aux gens. Mon but avec cette réalisation est surtout de faire rire les gens, les faire réfléchir et les sortir un peu du quotidien maussade dans lequel nous évoluons depuis bientôt un an.
Là où Ma Famille à moi esquisse le rapport à l’homoparentalité, Les Trois Fantastiques explore l’amitié et l’engagement (avec la demande en mariage). Y a-t-il un lien entre les deux courts-métrages ?
Totalement. Pour cette nouvelle édition sur le thème du « Jeu », j’ai beaucoup réfléchi pour trouver une histoire originale à raconter. Mais l’histoire de « Ma famille à moi » me restait en tête. Je me suis dit : « Pourquoi ne pas continuer à raconter l’histoire de Léo et Rémi ? ». Rapidement, l’idée du prequel est venue.
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Les Trois Fantastiques se déroule cinq ans avant Ma famille à moi, à une étape importante de leur relation. J’aime tellement ces personnages que je voulais continuer à les faire vivre. Je réfléchis déjà au 3ème film avec ces personnages qui se déroulera après Ma famille à moi.
On sent que vous imprégnez une nouvelle fois un peu de toi et de ta vie dans ce film. Peut-on alors le considérer comme une certaine autobiographie ?
Oui et non. C’est mon écriture, c’est ma vision des choses. Donc il y a un peu de moi dans ce film et dans les personnages. J’imagine comment moi je dirais telle ou telle chose, et ça me permet de créer et faire vivre les personnages.
Mais à part cela, ce n’est pas du tout autobiographique et la personne qui partage ma vie n’est certainement pas Lionel Cecilio qui joue mon mec (rires).
Enfin, aurais-tu un message à adresser à nos lecteurs pour qu’ils soutiennent ton court-métrage ?
N’hésitez pas à soutenir mon film si le cœur leur en dit pour prétendre au Prix du Public. Je n’ai pas la prétention d’avoir révolutionné le genre, mais je veux juste essayer de faire un film simple, sincère et qui me ressemble.
Plus d’infos :
Pour soutenir le film de Romain Poli, rendez-vous directement sur le site du Nikon Film Festival.