Jeudi 28 janvier, le parquet de Créteil a rendu son verdict sur la mort de Christophe Michel. Il a ainsi condamné le responsable du drame à deux ans de prison, dont un avec sursis.
Soulagement dans la défense ! A Créteil, le tribunal a condamné le responsable de la mort de Christophe Michel, Tuan Nguyen, a deux ans de prison, jeudi 28 janvier, vers 19h30. Le verdict intervient après trois longues années de procès. “Le moment de vérité arrive. Son père Christian, sa sœur Christine et moi, nous espérons enfin des explications de cet homme qui nous a enlevé un être si bienveillant et tellement aimant et a détruit à jamais nos vies.”, a déclaré l’adjoint à la Mairesse de Paris, en amont du procès. De ce verdict, le prévenu, que la justice a rendu coupable de l’intégralité des faits, devra effectuer un an de prison avec sursis, une autre avec un bracelet électronique. “Rien ne fera revivre notre tant aimé Christophe.”, a toutefois confié Jean-Luc Romero, ému mais remerciant le travail de Maître Klugman, leur avocat.
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En 2018, Christophe avait participé à une soirée Chemsex à Paris avec des connaissances. Au cours de la soirée, des drogues, type GHB, avaient été mélangées avec de l’alcool pour alimenter les expériences sexuelles. Le jeune défunt de 31 ans, qui n’a alors pas connaissances des drogues présentes dans ses verres, succombe au terme de la soirée. C’est le drame. En apprenant la tragique nouvelle, Jean-Luc Romero est profondément meurtri et souhaite que justice soit faite. “Mon mari si cher, Christophe Michel, est mort subitement. Il était toujours souriant, aimant, au service des autres. Une beauté intérieure aussi forte que sa beauté extérieure. Je suis inconsolable. Merci de respecter notre deuil et de penser fort à cet ange qui rejoint sa maman. “, confiait-il le mois du drame. Aujourd’hui, l’homme politique espère que cette audience viendra conclure des longs mois de procès.
Sensibiliser contre ce fléau
Promesse de campagne d’Anne Hidalgo, Jean-Luc Romero travaille depuis quelques mois à l’élaboration de campagnes sur le chemsex avec la maire-adjointe chargée de la santé. Anne Hidalgo a été, selon moi, la seule à évoquer qu’une mairie allait s’engager dans l’action et la prévention sur le chemsex. {Pourtant], ça doit d’abord être le rôle de l’état.”, a tenu à préciser l’homme politique.
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Dans ce projet, l’élu s’est rapproché des associations communautaires pour réfléchir aux moyens d’actions à mettre en place dans l’accompagnement des victimes et la sensibilisation de tou.te.s. “Le chemsex est partout. Sur Grindr, par exemple, une annonce sur trois [concerne cette pratique].”, a-t-il souligné pour appuyer la légitimité à lancer un tel dispositif.