Les Petits Bonheurs relance sa campagne de lutte contre le VIH/SIDA, en décembre. En pleine pandémie, l’association va poursuivre les efforts menés pour l’accompagnement des personnes séropositives.
Tous ensemble ! Dans le contexte de la pandémie, Les Petits Bonheurs relance son appel à contributions, en décembre. En ce sens, l’association a rappelé qu’il faut continuer à se mobiliser pour ne pas refaire les mêmes erreurs. « {Il faut] prendre en compte l’incidence des répercussions du Covid sur les difficultés ou l’équilibre incertain acquis par les personnes fragilisées par le VIH. [C’]est essentiel pour prévenir le rebond anxieux et les problèmes d’observance des traitements. », a affirmé Sabine Noël, psychologue clinicienne et partenaire de l’association de santé communautaire.
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Cause du déploiement de sa campagne, Les Petits Bonheurs a rappelé le besoin de continuer à porter la question du VIH/SIDA aujourd’hui. En 2018, les organes de santé ont recensé 6155 cas de séropositivité en 2018, parmi lesquels 52% n’avaient jamais de test de dépistage auparavant. « Malgré mai 68, la libération sexuelle (relative), vivre sa sexualité reste encore compliqué en France. Les aléas de la vie remettent en question le VIH : il ravive la honte, la pudeur, les secrets, les complexes, les interdits et les sentiments d’humiliation.”, précise Les Petits Bonheurs dans son communiqué.
Continuer la prise en charge
Avec le nouveau confinement, les difficultés deviennent plus importantes qu’à l’accoutumée. A l’origine, les personnes séropositives doivent en effet faire face à la culture de responsabilisation et de volontarisme, qui fait oublier l’humain. De cette manière, elles perdent pied sur le contrôle de leur vie affective et sexuelle difficilement acquise. “Le sentiment de solitude intense, exacerbé par l’infection au VIH, auquel la honte vient souvent se surajouter. Celle-ci les empêche le plus souvent de recourir à leurs proches (famille, amis) de prendre soin d’eux (voire de se soigner). », a souligné Sabine Noël.
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Chez les séniors, la vie avec le VIH constitue une double peine et amplifie les discriminations, déjà présentes. “Les préjugés et la stigmatisation dont elles sont victimes, les écartent des structures adaptées comme les EHPAD. « , fustige Les Petits Bonheurs dans son communiqué. Encore aujourd’hui, les personnes âgées et séropositives sont davantage victimes de l’isolement, de la perte d’autonomie et de la précarité. Pourtant, la question de l’âgisme étant encore très jeune en politique, peu de moyens se mettent en place. Cela oblige les associations à être en première ligne pour prendre en charge cette communauté, comme le fait Les Petits Bonheurs. Magnifique !
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