Le centre LGBTQI+ Paris-IDF accueille une exposition, “Un ours, des artistes”, dans son local, dès ce lundi. Une dizaine d’œuvres mettra à l’honneur la body-positivité jusqu’au 31 juillet.
“Gros, gras et poilu”. Le centre LGBTQI+ Paris-IDF présente une nouvelle exposition, “Un Ours, des artistes, dès lundi 15 juin. Aux horaires d’ouverture, le local associatif parisien va présenter une dizaine d’oeuvres placé sous le signe de la body-positivité. “On peut être gros, poilu et gay et trouver sa place dans l’esthétique artistique actuelle.”, peut-on lire sur la page de l’événement; La manifestation culturelle se tiendra jusqu’au 31 juillet prochain. Un vernissage aura le 2 juillet, “si les conditions sanitaires le permettent”.
Dans sa présentation de l’exposition, l’artiste est clair sur l’introduction du modèle bear parisien de chacune des représentations, Alexis CORTIJOS-LESTE : “Un modèle au physique atypique, loin des clichés habituels, traverse l’œuvre de différents artistes.”, peut-on lire dans le communiqué de l’événement. Rapidement, le message se veut engagé et soucieux de la tolérance et de l’acceptation. Soit, “Un encouragement pour tous ceux qui n’acceptent pas bien leur corps et qui craignent le regard de la société.”. Positif !
Une histoire, un ressenti
A chaque oeuvre, les auteurs retracent les circonstances de leur collaboration avec le modèle, une description situationnelle et un remerciement aussi. “Sa créativité de modèle a rejoint à la mienne et nous avons entrepris un très beau travail, pouvant faire l’objet d’une exposition toute entière dont un exemple, est ici présenté.”, exprime notamment Anne Malvy, peintre pastelliste. Tour à tour ils complémentent leurs créations : Bah Idan Wizen, Luc Masson-Todeschini, Arnaud Chapuy ou encore Jérôme Le Goff.
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Au terme de l’exposition, Néel Beausonge, dernier artiste à avoir collaboré avec le modèle, vient consacrer la série de témoignages. A la fois lié et éloigné du projet d’exposition, son message intervient dans le cadre de son projet spécial confinement. “Je suis entré en contact avec une trentaine de personnes en leur demandant 5 photographies dont une du visage et deux nus en échange d’un dessin. Alexis fut un des participants du projet.”, confie-t-il.