Cet été, Les Séropotes a lancé une étude sur les parcours des personnes séropositives, en France et dans les TOM. Un projet de grande envergure, initié par une vingtaine d’associations, qui vise à développer une meilleure connaissance de leur vécu et à améliorer leurs conditions de vie.
Par Guillaume Roucoux
Vies Positives est une étude des séropotes qui cherche à connaître les changements qu’a pu induire le VIH dans la vie des individus. Ces changements ont été négatifs ou paradoxalement positifs. Autrement dit, identifier les façons dont le virus est venu impacter des projets et modes de vie. Et parallèlement, ses effets sur l’identité, soit les manières dont les individus se perçoivent désormais.
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Cette étude invite toutes les personnes majeures à y participer, quels que soient leur profil. On estime aujourd’hui à environ 172 000 le nombre de personnes vivant avec le virus dans l’hexagone. Et les personnes les plus vulnérables restent les HSH (hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes), les personnes trans’, les migrant-e-s et de plus en plus les femmes cisgenres hétérosexuelles. L’intérêt de cette étude est aussi de rendre compte de cette diversité d’individus et de comparer leurs expériences respectives.
Pour pouvoir présenter des résultats de qualité, les Séropotes et leurs partenaires ont besoin de 1 500 répondant-e-s. Si vous souhaitez participer à l’étude, il vous suffit de vous rendre sur le site viespositives.org qui présente l’étude en détails et vous conduit au questionnaire en ligne. Ce questionnaire, anonyme et confidentiel, restera accessible jusqu’au 31 octobre 2019. Enfin, pour celles et ceux qui souhaitent y contribuer davantage, l’équipe recherche des volontaires pour raconter leur parcours dans le cadre d’un entretien individuel plus libre, suivant les mêmes conditions de respect de la vie privée.