Les torture-couilles assimilent un ensemble d’objets utilisés dans les pratiques BDSM et fétichistes. Ils sont complémentaires d’autres éléments de torture : brûlures infligées par de la cire chaude, fessée, flagellation des parties génitales, électro-torture ou encore sondage urêtral. Mais, qu’est-ce sont ces objets, véritablement ? Fetish vous explique tout.
Quelles sont les caractéristiques ?
A la fois lié et éloigné des pratiques SM, les torture-couilles interviennent dans le cadre d’un complet jeu sexuel, généralement sous forme de pratique punitive, régulière et consentie. Ils consistent à tourmenter le scrotum et les testicules du partenaire soumis et provoquent une douleur et une souffrance mentale soit légère, soit intense, et mêlée de sensations agréables. Une série de pratiques peut intervenir en complément de l’usage de ces objets de torture. La plus usuelle est le Tamakeri japonais, marqué des coups de poing, de genou ou de pied sur les testicules, comme une brutale.compression des ces dernières.
Encadré : Un peu d’histoire : Les torture-couilles apparaissent pour la première fois au Moyen-âge. A cette époque, certaines tortures visaient les organes génitaux. C’était le cas lors des interrogatoires de l’Inquisition ou des condamnations à mort pour trahison en Angleterre.
Les objets :
Les Ballstretchers/ballcrushers :
Littéralement « étireur de couilles » et « écrase-couilles », ils se présentent généralement sous forme d’anneaux en métal, cuir, latex ou dans des matières plastiques. Ces objets, qui se placent à la base du scrotum, induisent un étirement des testicules de 2 à 12 cm, leur poids, estimé entre 300 g et deux kilos, joue sur leur affaissement. Certains de ces ballstretchers/ballcrushers peuvent être fixés avec des vis à pointes, ce qui intensifie la douleur, et/ou joints avec des poids supplémentaires de même pesée.
Les séparateurs :
Etroitement associés aux cockring, ils sont formés d’anneaux métalliques qui s’intercalent entre les deux testicules, permettant ainsi de séparer le scrotum en deux parties distinctes.
Les parachutes :
Sous forme de cônes en cuir, métal ou latex, ils se composent de trois ou quatre chaînes courtes. Ils peuvent également inclure des poids, comme point d’attache, ou des pointes supplémentaires, et s’accrochent au moyen de lanières. Dans le cadre d’une pratique BDSM, ces objets engendrent une traction et une pression tels que leur poids peut limiter les mouvements de la personne qui les porte.
Le Humbler :
Lié à la torture des testicules, il inclut la présence d’un ball-cuff, qui se ferme au niveau du scrotum. Cause d’un fléchissement des jambes et d’un rampage à genoux, son porteur se trouve quasiment immobilisé au sol, se redresser entraînant une douleur insoutenable. Contrairement aux autres objets, le humbler présente d’importants risques en cas d’utilisation fréquente et prolongée, en particulier des lésions.
Le Testicle Cuff : Il possède les mêmes caractéristiques que le humbler. En complément d’une ball cuff, il possède un anneau qui entoure fermement le pénis et se ferme aussi à clef. Parfait objet de soumission, comme de domination, son port donne la sensation d’appartenir pleinement à son partenaire. Cela procure ainsi des sensations d’humiliation et d’excitation sexuelle intenses. On l’assimile généralement au fétichisme sexuel puisqu’il procure un double plaisir, autant pour le dominant que le dominé.
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