Bien connu en Europe par sa large diffusion allemande et sa version plus internationale en anglais, le magazine Boner s’est imposé depuis de nombreuses années comme le leader de la presse fétichiste en Europe. C’est lors d’une visite de son emblématique boss, christian Sommer que nous avons pu parler avec lui de son développement en France et de son rapprochement de Garçon Magazine et Qweek.
Par Christophe Soret
Christian, en quoi consiste ton magazine ?
C’est un magazine qui existe depuis plus de 10 ans et existe pour mettre en valeur les valeurs et les acteurs du monde Fétichiste. On parle de toutes les pratiques bien surs mais aussi des nouvelles tendances, des artistes et mode d’expression du fétichisme sans oublier les acteurs porno ou tous les jolis garçon bien montés qui évolue dans notre communauté. Originellement nous étions sur un magazine divisé en deux parties une « soft » plutôt très esthétique et une autre partie hard avec des photos et des reportages avec sexe apparent.
Depuis janvier 2020 nous avons changé de stratégie pour ne faire que du contenu soft, avec une présentation et des articles plus mainstream. Donner au fétichisme une vitrine plus artistique et plus ambitieuse. Un virage important pour nous qui correspond aussi à notre arrivée en France.
Pourquoi as-tu souhaité t’implanter dans l’hexagone ?
La communauté BDSM y est importante, de plus en plus importante. Cela se voit par le nombre d’acteur économiques et associatifs. Il était donc tout à fait normal que nous soyons aussi présents chez vous.
Et c’est donc tout naturellement que nous avons cherché un partenaire fiable pour assurer notre développement et notre diffusion en France. Qweek étant le premier gratuit gay à Paris, nous nous sommes associés à vos équipes qui avait par ailleurs lancé Fetish Le Mag qui correspond assez bien à notre vision rédactionnelle.
Ce qui compte dans l’existence des gratuit, c’est le nombre de point de diffusion et il faut bien reconnaître qu’à Paris vous avez un nombre incroyable de lieux gays ou LGBT. De ce fait nous nous devions d’être là !
Pour l’instant Boner reste en anglais ?
Oui pour de multiple raison dont celle du coût de la traduction. Mais comme nous nous adressons aussi aux touristes et à tous les européens qui voyagent, c’est déjà une première approche. On fera surement une traduction chaque mois de notre magazine dans un avenir proche…
Boner est disponible dans plus de 70 lieux sur Paris chaque début de mois en même temps que la distribution de Qweek le 1er magazine gay gratuit de Paris.
Plus d’infos
Vous pouvez aussi le retrouver en ligne directement consultable en PDF sur le lien sur le site web de Boner.