Voila une belle initiative par exemple en direction des personnes séropositives qui peuvent emprunter mais avec une surprime donc une augmentation du coût de leur crédit.
En effet, la convention AERAS , était censée permettre à ces personnes d’accéder aux crédits. Exemple : pour une personne de 51 ans qui souhaite emprunter 360.000 euros sur 20 ans, l’assurance coûte 22.800€. Pour les personnes séropositives, le coût d’assurance serait de 91.000€ (soit 300% de surprime) ! La convention AERAS ramène ce surcoût à 48.739€. Mais, il reste toujours 25.939€ de surcoût totalement injustifié aujourd’hui au vu des seules conditions de santé.
Aujourd’hui l’accès à l’assurance emprunteur est rendu très difficile du fait de la maladie car même guéries, des personnes qui ont été malades sont considérées comme étant en risque aggravé de santé. C’est à ce titre que certaines font face à des refus d’assurance ou d’exclusion de certaines garanties (décès, invalidité, PTIA) et pour d’autres à des surprimes qui peuvent atteindre en moyenne jusqu’à +300%.
La Région Ile de France a pris l’initiative de mettre en place un système régional complémentaire au dispositif AERAS. Il faut « S’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé » qui va ainsi annuler les surprimes d’assurance injustes.
Quels objectifs ?
– La liste des maladies concernées comprend le VIH Sida, les cancers du sein infiltrants, l’hépatite virale chronique, l’astrocytome pilocytique, la leucémie, la mucoviscidose, l’adénocarcinome de la prostate.
– Afin d’atteindre cet objectif, la Région propose ainsi de mettre en place un nouveau dispositif régional et solidaire de garantie. Ce dernier vise à couvrir les défauts des prêts. Il s’adresse aux primo-accédants particuliers et professionnels (bail commercial) dans la limite d’un montant de 320 000 €
– D’un point de vue financier, la Région Ile-de-France constituera un Fonds de garantie d’un montant de 3,7 M€.
Vous pouvez également retrouver toutes les informations ici : https://www.iledefrance.fr/logement-faciliter-lacces-au-credit-des-franciliens-presentant-un-risque-aggrave-de-sante