En bonne mère de famille marseillaise, Zize doit marier son fils aîné. Mais rien ne va se passer comme prévu.
Après avoir triomphé à la Comédie de Paris, Zize s’est lancée dans un tour de France pour aller à la rencontre de son public. Mais la capitale l’a vite rappelé et la comédienne se prépare à fouler la scène mythique du Palace le temps d’une représentation exceptionnelle le mardi 12 mars.
Un spectacle déjanté
Zize DUPANIER, la marseillaise déjantée marie son fils aîné, le beau Paulo. Tout un programme ! En effet, si elle n’a pas froid aux yeux et que peu de chose ne l’effraie, elle ne pourrait pas en dire autant de la belle blonde qui a gagné le coeur de son fils et qui s’apprête à totalement se l’accaparer. Une suédoise, qui avec sa famille est bien décidée à ne pas se laisser faire par cette marseillaise complètement allumée, véritable bulldozer dans un champ de tulipe !
Ce qui, on s’en doute, ne va pas plaire du tout à Zize qui avec sa langue charnue, son bagout de bonimenteuse marseillaise, son caractère bien trempé et torrentiel, veut tout régenter pour faire de cette journée mémorable le « mariage du siècle ». Le traiteur, le choix des invités, la décoration de la salle et le DJ pour les musiques… Zize compte bien prendre tout en main pour faire de cet événement un moment inoubliable quitte à mettre la zizanie !
Toutefois, c’était sans compter sur la belle-mère qui va « l’engatser » et lui « gaver la cagole », en tentant d’imposer ses choix. Drolatiques, surréalistes, les rebondissements abondent avec de grands moments « Pagnolesques », des dialogues bien trempés et une Zize en grande forme et sur son 31…
Gags en série, quiproquos et imbroglios à gogo… vont s’enchaîner sur une durée d’une heure et durant laquelle l’incontrôlable Zize et son humour vinaigré tout en étincelles carbure plein pot pour notre plus grand bonheur.
Solidement arrimée à son univers, ce drôle d’oiseau comme échappé du Vieux-port compose une fantaisie extravagante et jubilatoire avec une cascade de situations azimutées, tirant des bords entre une imagination joyeusement loufoque et un laconisme cinglant d’où émergent des figures gratinées avec de véritables tronches en biais.