Pour les vieux de la vieille, la création de CrunchBoy, « c’est comme si c’était hier ». Pourtant, la marque existe depuis 10 ans et elle est toujours aussi populaire !
Jess, l’un des fondateurs, a accepté de nous livrer son ressenti et de revenir avec nous sur ce long voyage qui aura marqué toute une génération.
Jess, que retiens-tu de ces dix années de CrunchBoy ?
Tout d’abord, je retiens les quelques 1200 modèles et plus de 2000 vidéos tournées dans le monde entier je suis vraiment fier de tout ce travail accompli au côté de Fabien, Stan, Tony, Greg, Océan, Antoine et Brice. Ensuite, j’en retiens qu’il faut avoir les épaules solides pour ne pas se laisser abattre par les critique et enfin, je retiens que la presse communautaire, comme Qweek, a toujours été à nos côtés et ça me touche.
Vous allez fêter ça ?
Bien-sûr ! Dix ans, ça se fête ! Nous ferrons ça au Sauna Thiers de Bordeaux les 14, 15 et 16 septembre. Puis nous irons au cruising Le Next (Paris) le week-end d’après ! Autant dire que nous allons faire durer cet anniversaire pendant encore un bon moment !
D’ailleurs, c’est peut-être le moment de faire le bilan ! Comment a évolué le label en 10 ans ?
Il est resté fidèle à lui-même depuis sa création (rire). Notre crédo est celui de la tolérance et nous castons tous les types de modèles du bear au minet, du frenchi au rebeu. Les vidéos sont toujours funs et excitantes depuis tout ce temps et je dirais que la principale différence est que, maintenant, beaucoup de pornstars du monde entier frappent à notre porte. Certes, le cachet n’est pas de 500 dollars mais nous les intéressons malgré tout et je pense que c’est gage de qualité.
D’après toi, quels ont été vos plus beaux moments ?
Mon plus beau souvenir restera notre chiffre d’affaire du premier mois. Je me suis tout de suite dit que mon travail plaisait aux gens et ça se vérifie aujourd’hui. Je suis comblé. Je me souviens également de la Crunch Académie, une télé-réalité que nous avions réalisée avec Pink TV. Puis il y a eu ma rencontre avec Jordan Fox… Enfin bref, j’ai beaucoup trop de bons souvenirs !
Toi qui a assisté à dix ans d’histoire du porno gay, comment vois-tu l’évolution de ce milieu ?
Je suis très optimiste pour l’avenir. Les tubes deviennent payants et c’est une bonne nouvelle. D’ici deux ou trois ans, les sites gratuits seront payants pour la plupart et il faudra à nouveau mettre la main au portefeuille pour matter du porno de qualité. C’est vrai pour PornHub, pour Xvidéo ou pour Xtubes par exemple et le porno ne s’est jamais aussi bien porté.
En France, nous avons énormément de productions qui tiennent le coup et nous faisons tous quelque-chose de différent, un travail propre à chaque label. Il n’y a plus la petite guerre des prods que nous connaissions il y a encore sept ans et tout se passe bien entre nous. Ça fait plaisir.
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