Mateo Armand sort son premier calendrier pour 2017 !
La toile s’étoile de stars en matière de photographes. Ces déclencheurs de flashs qui en un instant vous capturent des corps et des regards pour partager les sensations qu’ils nous procurent pour l’éternité. Pour les gays et autres amatrices de jolis garçons, Mateo fait indiscutablement partie de ces chasseurs d’images qui parviennent à vous dénicher les plus beaux garçons à vous en faire frissonner de désir… Cela faisait quelque temps que nous mettons en avant le travail de ce Parisien de 35 ans sur notre Facebook et, en ce joli mois de décembre, c’est sur papier que nous avons voulu lui rendre hommage. Qu’est-ce qui le fait sortir du lot, me direz-vous ? Son talent qui attire à lui une batterie impressionnante de jolis garçons. À vous de juger…
UNE PETITE PRÉSENTATION POUR NOS LECTEURS ?
Ingénieur à la base, je garde aujourd’hui encore un métier, proche de ma formation initiale, qui prend pas mal de temps. La photographie telle que je l’exerce est peu, voire pas du tout, rémunératrice. C’est un loisir chronophage et ma principale passion : il ne reste plus beaucoup de temps pour autre chose. Très cinéphile, je vais voir 2 à 4 films par semaine… et j’aime voyager, bien sûr. Les axes de mon travail sont principalement : les modèles en studio (« Poses Libres »), l’Art (« BlackLight »), le burlesque, les portraits (« Iconic ») et l’urbex.
TON PREMIER APPAREIL ?
C’est ma grand-mère qui me l’a offert pour ma communion. Un Olympus automatique, avec encore une pellicule dedans… Eh oui. J’ai renversé du coca dessus dès le premier jour et, du coup, le viseur était voilé. Heureusement, cela n’avait pas de conséquence sur les photos ! J’ai commencé à photographier à peu près tout, et à aimer ça. Je vois la photographie à la fois comme un moyen d’expression et un divertissement : mes photos se veulent donc parfois symboliques, souvent colorées et, autant que possible… les deux à la fois.
D’OÙ TE VIENT CETTE ENVIE DE PHOTOGRAPHIER DES GARÇONS ?
Je ne pense pas qu’il s’agissait d’une « envie de photographier des garçons », au départ. Juste une envie de photographier. La fascination pour le corps masculin est venue après, vers 2010-2011, quand j’ai découvert la photo de beauté, que je ne connaissais pas, et que j’ai créé mon propre studio. À la base, j’ai toujours admiré la beauté du corps masculin : cela vient-il des sculptures antiques que je regardais beaucoup étant plus jeune ? Peut-être. Quoi qu’il en soit, je me suis mis à le photographier, ce corps masculin ! J’ai fait aussi un peu les filles, mais ça m’intéresse moins : je n’ai pas cette même fascination et il y a déjà une surproduction, alors que peu s’intéressent aux hommes.
COMMENT FAIS-TU POUR AVOIR AUTANT DE BOGOSSES DANS TES MODÈLES ?
Haha, je n’en sais rien ! Je suppose que c’est parce qu’ils trouvent que les photos sont d’un bon niveau qu’ils me contactent ! Après, il est certain que je ne travaille pas avec tous – je n’en aurais pas le temps – je sélectionne uniquement les modèles qui me plaisent et les critères ne sont pas absolus (par exemple, on ne peut pas dire qu’il suffit d’être jeune et musclé pour travailler avec moi). En particulier, et contrairement à d’autres photographes masculins, on trouve dans mon portfolio une grande variété de modèles : musclés ou parfois secs (voire maigrichons), bruns ou blonds, black-blanc-beur, petits, grands, poilus ou non, etc. Un des seuls critères sur lesquels je reste intransigeant concerne la pilosité des modèles, qui doit être naturelle. C’est pour moi un critère d’intemporalité.
SONT-ILS TOUS GAYS ? Y EN A-T-IL UN OU DEUX QUI T’ONT PARTICULIÈREMENT MARQUÉ ?
Le fait qu’un modèle soit gay ou pas ne change rien pour moi – et souvent je ne le sais pas – je considère que cela ne me regarde pas et donc je ne leur demande pas. Néanmoins, je pense pouvoir répondre à la question : non, ils ne sont pas « tous » gays, il m’est arrivé plusieurs fois de rencontrer leurs petites amies, mais je ne peux pas dire qui est gay et qui ne l’est pas.
AS-TU UNE ANECDOTE SYMPA CONCERNANT UNE SÉANCE PHOTO ?
Je pense et j’espère que la plupart des shootings que j’organise sont sympas ! L’anecdote que je vais vous raconter concerne ce qui s’est passé avant une séance : la façon dont j’ai rencontré et convaincu Sébastien Krakus de poser pour moi. Ce garçon reste, aujourd’hui encore, un de mes modèles préférés – attention : je les aime tous… mais j’ai un petit coup de cœur pour lui et j’espère qu’il reviendra bientôt pour une nouvelle séance – bref, je l’ai rencontré dans le métro à Paris : j’ai été immédiatement interloqué par sa beauté. Du coup, je n’arrêtais pas de le regarder. À un moment, j’ai pensé qu’il m’avait repéré (il me dira plus tard qu’en fait non) et, du coup, je me suis dit « tant qu’à faire, autant y aller ». Je suis allé le voir et lui ai proposé de poser. Quelques jours plus tard, on a pris un verre et l’affaire était pliée. Le jour de la séance, quand il est arrivé, j’étais très impatient de commencer. Quand il s’est mis nu, je me suis dit : « Waouh ! Aujourd’hui, je n’ai vraiment pas le droit de me rater ». Et ça va, je suis très content du résultat, et je remercie Nicolas Cueff qui a été mon coiffeur pour cette séance : il a fait un travail exceptionnel avec les cheveux de Sébastien !
QUESTION QUE TOUT LE MONDE SE POSE : « LES MODÈLES DOIVENT-ILS COUCHER AVEC LE PHOTOGRAPHE ? »
C’est vrai que certains modèles me racontent des choses… Bref. Il est clair que certains « photographes » ne sont pas sérieux : leur objectif n’est pas de faire de jolies photos, même s’ils pensent sûrement que les leurs sont exceptionnelles. Un beau modèle ne suffit pas à faire une bonne photo. Ce n’est pas le cas avec moi. D’ordinaire, je ne réponds pas à la question, mais l’affluence de cas de modèles ayant eu de mauvaises expériences me donne envie de prévenir : « Non, vous n’avez pas à coucher avec le photographe et encore moins s’il fait des avances pendant la séance. » Lorsqu’on est pro, il faut rester pro. Après, tout dépend de la façon dont on formule la question. « Les modèles doivent-ils coucher ? » : non. « Les modèles peuvent-ils coucher ? » : je dirais que là, c’est chacun fait comme il veut. (Sourire)
COMMENT POSTULER POUR DEVENIR UN DES TES MODÈLES ?
C’est très simple : il suffit de m’envoyer un mail avec quelques photos exemples (même des selfies, la plupart de mes modèles n’avaient jamais posé avant).
Y A-T-IL DES EXPOSITIONS OU NOUVEAUX PROJETS PRÉVUS POUR 2017 ?
Pas d’exposition mais, en 2017, je vais sortir un livre de nus, The Concrete Wall, et, dès le mois prochain, je vais proposer un calendrier pour la première fois. On verra si ça se vend !
PLUS D’INFOS !
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