Qweek a rencontré Guy, le barman iconique de l’un des établisse- ments les plus fetish de la capitale, le Mensch, situé rue Charlot, dans le haut du Marais. Guy a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions sur son bar et sa participation à Paris Fetish.
Quand et pourquoi as-tu ouvert le Mensch ?
Le Mensch a ouvert il y a trois ans maintenant, un 18 juin. J’essaye de pro- poser quelque chose de chaleureux. J’ai envie de donner aux gens l’envie d’être fetish, de montrer ce dont ils ont envie, plutôt que d’imposer et, a priori, ça fonctionne plutôt bien.
Cette date évoque quoi pour toi ?
J’ai pensé à cette histoire de résistance, d’être subversif, un peu à contre-cou- rant. J’allais ouvrir le 15 juin, mais c’était trop proche du 18 pour ne pas at- tendre trois jours de plus…
Tu participes à Paris Fetish pour la deuxième année consécutive, pourquoi ?
Un gros événement comme la Paris Fetish, c’est très bien pour Paris. J’aime les synergies, quand les gens travaillent en commun. Pour faire ces métiers-là, en général, les gens ont du caractère, donc c’est pas facile, mais on arrive à tous travailler ensemble.
Quelles sont les soirées que tu animeras pendant la Paris Fetish ?
On m’a proposé la soirée d’ouverture ou celle de fermeture, j’ai choisi la soirée d’inauguration, le jeudi 26 mai. Je trouve intéressant de faire cette première soirée, les gens seront happy, ça va être très agréable. Le thème de la soirée sera « Black ». J’ai choisi ce thème parce que ça touche à toutes les idées du SM. Le cuir, le latex, les bandanas noirs, les motards, ça me plaît, c’est ce que j’aime. C’est un milieu très créatif !
Pourquoi ce nom, « Mensch » ?
Mensch en allemand, c’est l’Homme, avec un grand H. C’est aussi une manière d’apostropher quelqu’un, l’équivalent en anglais d’un dude, et à Berlin on l’utilise familièrement pour désigner un gay ou une salope. Tout un programme…
Tu nous proposes aussi quelque chose pour la suite de la Bruthal, le 28 mai ?
Oui, à côté de cette soirée, je vais organiser un grand af- ter, toute la journée du dimanche 28. L’année dernière, j’’avais remarqué qu’il n’y en avait pas, et donc j’ai voulu lancer au dernier moment un after « o », que j’ai appelé Hors-bord, sur une péniche. On avait tenu 24h, ça a donné les 24h du Mensch ! Elle a très bien marché, alors les organisateurs de la Fetish m’ont demandé d’organiser
Avec tout ça, tu ne vas pas beaucoup trouver le temps de venir toi aussi t’amuser…
Les mecs vont venir de loin, certains de l’étranger, alors c’est important d’être sur le pont pour eux. Paris a un atout incroyable pour la scène fetish, elle est centrale, on a un bon potentiel. Elle était la seule des grandes villes européennes à ne pas avoir d’évènement fetish majeur, mais les choses bougent ! Le Mensch
34 rue charlot 75003 Paris Lemensch.com