Sodo à GOGO : Au Keller !

La Butt Fucker, vous connaissez ? Jimmy P. son créateur, nous livre tous les secrets de ce qui est devenu la soirée hardcore branchée du Keller Jimmy, on te...

La Butt Fucker, vous connaissez ? Jimmy P. son créateur, nous livre tous les secrets de ce qui est devenu la soirée hardcore branchée du Keller

Capture d’écran 2015-09-15 à 19.31.48

Jimmy, on te voit un peu partout, peux-tu nous parler de toi et de tes différentes activités ?
Je suis parisien d’origine, je fréquente la scène hard depuis une dizaine d’années. J’ai vécu quelque temps à San Francisco, où j’ai travaillé lors d’évènements comme la FOLSOM STREET FAIR. A mon retour en France, je me suis davantage impliqué dans le milieu fetish, notamment en participant à l’organisation de soirées privées. Au printemps 2015, j’ai créé la

soirée Butt Fucker au Keller, qui a tout de suite fonctionné. A côté de cela, j’occupe des jobs alimentaires et me consacre à des activités artistiques comme l’écriture, la photo et la réalisation.

Qu’est-ce qui t’a amené à créer cette soirée et pourquoi au Keller ?
Je me suis rendu compte que parmi les thèmes des parties proposées, l’un des principaux n’était pas exploité : la sodo, et plus particulièrement le trip gangbang,

qui est pourtant un trip très populaire. Mais ce fantasme, dans la vie de tous les jours, est très compliqué à réaliser ; cela demande une organisation qui fait perdre au trip son côté excitant et spontané. Quant au Keller, c’est pour moi, à l’heure actuelle, le meilleur club de la capitale, le plus clean, le mieux équipé. Sans oublier l’accueil, qui est toujours bienveillant et chaleureux.

Capture d’écran 2015-09-15 à 19.31.41Comment se passe une Butt Fucker ?

Il n’y a pas de scénario préétabli. Les passifs sont encouragés à être à poil, ceux qui le désirent peuvent se faire marquer un numéro sur les fesses ; un registre est disponible au bar, où l’on peut laisser un message ou des coordonnées au numéro choisi. L’objectif est de créer un point de rendez-vous où les participants peuvent se rencontrer, se retrouver, communiquer à l’avance qu’ils seront présents. Et vu qu’à partir de ce mois-ci la soirée devient mensuelle, c’est un vrai plus ; j’espère que tous sauront en profiter.

Je crois que tu es particulièrement attentif au safer sex ?
J’y suis attentif, bien sûr, mais Butt Fucker est une soirée en club, pas une soirée privée, on ne peut donc rien imposer à qui que ce soit. Il faut que cesse cette croyance qu’il n’y a, en sex-club, que des pratiques bareback. Il y en a, certes, mais il y a également beaucoup de mecs qui jouent safe. En réalité, je ne cautionne ni ne condamne aucune des deux pratiques. Je respecte le droit de chacun de s’amuser comme il l’entend.

En ce qui concerne la moyenne d’âge des participants, il semble qu’elle soit un peu moins élevée que dans la plupart des soirées hard ?
Je suis fier de dire que j’arrive à faire sortir les 18-25 ans ! Peut-être est-ce dû au fait que j’ai un discours honnête sur la question des pratiques, mais aussi que je suis là pour animer la soirée, ce qui crée une interaction avec les participants.

Capture d’écran 2015-09-15 à 19.31.54Quels sont tes autres projets avec le Keller ?

Nous lancerons très probablement cet hiver une soirée radicalement différente de la Butt Fucker. Je n’en dirais pas plus pour l’instant, suspense, suspense…

Peux-tu nous parler d’un autre endroit que tu affectionnes ?

J’aime beaucoup le SecteurX, pour l’ambiance et pour l’équipe. Et l’incontournable bar la Mine, pour exactement les mêmes raisons.

www.lekeller.com/BUTT-FUCKER.html

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