Tout nouveau tout beau, l’équipe de Qweek lance un nouveau magazine gay gratuit Fetish et BDSM. Pourquoi ? comment ? Christophe SORET notre manager répond à nos questions.
Christophe, peux-tu nous rappeler ton parcours dans la galaxie gay parisienne ?
J’ai racheté le magazine Qweek à mon ami Jean François Fort, il y a 4 ans car celui-ci voulait plus ou moins arrêter et je trouvais dommage que ce titre disparaisse. Tout seul au début pendant plus d’une année, une équipe est venue se greffer au fur et à mesure, ce qui m’a permis de lancer Garçon Magazine à la disparition de Têtu, toujours sur la même idée que je voulais que la communauté, ne disparaisse des kiosques. En parallèle de l’aspect économique, je m’investis beaucoup aussi dans le milieu festif car on couvre plus de 8 évènements par mois et dans le milieu associatif puisque je fais partie des Séropotes.
Pourquoi lancer ce nouveau mag Fetish ?
L’idée est d’avoir un support sur une thématique qui est devenu très importante depuis quelques années dans notre communauté. Le nombre de boutiques ou d’évents autour du BDSM ou du Fetish a augmenté, en particuliers à Paris ou nous avons des associations très actives. Sans parler de la Fetish week qui fonctionne de mieux en mieux, pour cette année de l’ECMC/ASMF (du 12 au 14 octobre) et des différentes élections comme celle de Mister Leather. On va amener, tous les deux mois, un regard plus esthétique, travailler avec des photographes concernés et valoriser comme à chaque fois tous les acteurs qui font bouger la scène Fetish. Cela nous permettra aussi d’assoir un peu plus notre leadership sur l’actu gay en France.
L’équipe c’est qui ?
On commence a etre un peu nombreux : Gregory et Victorien à la redaction, Tristan au web, Francisco et Yohann les graphistes, Franck le commercial et Jérémy le photographe. On a aussi l’aide précieuse de bonnes âmes bénévoles comme Hervé Latapie qui contribuent de temps en temps sur des articles. Une équipe qui est très présente car nous sortons beaucoup et nous organisons aussi des apéros pour rester proche de la communauté. Une équipe dont je suis très fière car on est comme une petite famille et sans laquelle rien de tout cela ne serait possible.
Aylau Tik va aussi nous rejoindre sur ce magazine, puisqu’il couvrira tous les évènements des associations pour Fetish by Qweek.
Cette équipe est elle légitime pour couvrir l’actualité BDSM/Fetish ?
Oui tout à fait ! Car une partie d’entre nous, participe directement à différentes activités ou associations et qu’ensuite nous sommes partout de façon régulière dans tous les évènements. On les photographie, on en parle au travers d’articles dans Qweek et Garçon magazine et on est partenaire de la plupart des events comme les différentes élections qui ont lieux dans toute la France. Le milieu BDSM/Fetish fait donc partie intégrante de notre ADN depuis un bon moment et il était temps que nous y soyons plus présents.
Qu’apportera ce nouveau magazine et comment fonctionne-t-il ?
Il fonctionne grâce à la publicité donc aux annonceurs. Sans eux rien n’est possible et au-delà du papier, nous allons aussi leur offrir une visibilité web que nous sommes les seuls à pouvoir proposer avec plus de 120.000 visiteurs par jours sur l’ensemble de nos sites et réseaux sociaux. On va donc s’atteler à donner une forte visibilité aux lieux et dates BDSM/Fetish, nettement plus qu’avant. On mettra aussi en avant des photographes de qualité comme Nathalie Dumas qui fait la couv et le porte folio de ce premier Fetish by Qweek et que l’on remercie chaleureusement.
Rien de porno afin d’avoir un magazine qui peut se distribuer très largement dans un maximum de lieux gays. Les exploitants des lieux de sexe, les organisateurs de soirées et bien sur les associations seront au cœur de notre ligne rédactionnelle afin de porter plus haut les valeurs de ceux qui aiment le cuir, le vinyle et le latex, mais aussi les uniformes, le sportwear ou le dogtraining/puppy play.
On veut parler de tout le monde et cela est possible car nous faisons bien notre travail depuis plus de 4 ans en ayant autour de nous de nombreux amis bienveillants (comme Christophe alias Capitaine, Damien Mister Sportwear, Pascal de Boxxman, tous présents dans ce N°1) qui rendent tout cela possible.
Alors, longue vie à Fetish by Qweek !