Vous aimez le cinéma expérimental gay ? Voici une exploration du deuil de Maël, le personnage principal. Le film incorpore la performance, la poésie et le dialogue afin de transmettre une explosion de pensées, de sentiments, de réflexions et des rêves.
Prostré dans son appartement, Maël ne réagit même pas quand Patricia entre dans son appartement, lui disant qu’elle avait gardé un jeu de clés. Elle lui dit de se remettre sur pied, et tout du moins de répondre au téléphone.
En particulier, Adrian essaye de le joindre et aimerait avoir de ses nouvelles. Mais Maël reste plongé dans ses souvenirs, ceux d’un amour intense qu’il a vécu avec Adam. Pourtant tout n’était pas rose, et les disputes violentes. La jalousie de Maël n’aidait pas, ni l’in délité d’Adam, qui couchait à l’occasion avec Patricia. Mais aujourd’hui Maël se retrouve seul, son amant est mort et il ne parvient pas à vivre seul, encore moins à faire son deuil.
Empêtré dans sa propre douleur, il ne se rend pas compte que d’autres souffrent éga- lement, et risquent de sombrer avec lui s’il ne réagit pas.
L’avis de Qweek : Antony Hickling, réalisateur anglais, était déjà l’auteur de Little Gay Boy, emblématique d’un cinéma underground gay héritier de Derek Jarman, Fassbinder et Pasolini.
One Deep Breath est encore plus radical. Poème visuel et incantatoire, le film suit le cheminement mental d’un homme meurtri par le suicide de son amant. Passé et présent, fantasmes et réalité, cérébralité et sensualité se mêlent au long d’un montage préférant la suggestion à l’explication. Le cinéma français avait déjà exploré cette veine de l’introspection affective, de Hiroshima mon amour à En haut des marches.